Quand Le chant du Sansonnet
Siffle la levée des fleurs
Dans l'air pur et limpide
En multiple couleur
La tulipe timide
Sort le bout de son nez
Tandis que la Narcisse
Étend sa jaune hélice
Véritable candeur
Sous les câlins rayons
De ce soleil fécond
La tendre Pâquerette
Redresse la tête
Au sein d'une herbe vive
Où Myosotis tout comme
Pensées sauvage vivent
Le feu vert du printemps
Qui comme tous les ans
Pare dame nature
Conquis de ses charmes
A l'ombrage des Charmes
Les âmes simples où dure
Je m'étend sur ce gazon empreint de douceur
Là où les effluves du printemps qui m'effleure
Embaument mon cœur de ses frêles odeurs
Plongeant mon âme dans le bonheur qui affleure
© Joël Vinel
Orne 1/03/2024